Vous allez devenir ou vous êtes déjà Brettevillais depuis maintenant quelques semaines. Les élus et les agents municipaux vous souhaitent la bienvenue dans notre ville.
Bretteville aujourd’hui…
Depuis 2014, la commune est chef-lieu de Canton.
Bretteville est l’une des treize communes qui composent la communauté de communes « Entre Thue et Mue » (nom de deux rivières du territoire) : Bretteville l’Orgueilleuse, Brouay, Cairon, Cheux, Lasson, Le Fresne Camilly, Le Mesnil Patry, Putot-en-Bessin, Rosel, Rots, Sainte-Croix-Grand-Tonne, Saint-Manvieu-Norrey, Secqueville-en-Bessin.
Le siège de « Thue et Mue » est situé avenue de la Stèle, parc d’activités de Cardonville à Bretteville l’Orgueilleuse.
Au 1er Janvier 2017, Bretteville l’Orgueilleuse deviendra une partie de la commune nouvelle Thue et Mue, qui rejoindra la communauté de commune Caen la Mer. La communauté de commune Entre Thue et Mue sera elle dissoute à cette même date
Située entre Caen et Bayeux, à proximité de la nationale N13, la commune de Bretteville s’étend sur un peu plus de 6 km². Au sud de la nationale, le parc d’activités de Cardonville accueille plusieurs entreprises et de nombreux services, notamment les bureaux administratifs de la Communauté de communes, du Relais d’Assistantes Maternelles (RAM), du Syndicat d’Assainissement, du syndicat d’eau potable… Commune attachante et vivante, Bretteville offre tous les services d’une grande ville, dans un cadre rural agréable. De nombreuses associations sportives ou de loisirs enrichissent la vie culturelle et sociale, proposant des activités adaptées à tous.
Une origine ancienne
Si vous parlez avec d’anciens Brettevillais de l’origine du nom du village, ils vous parleront d’une histoire de concurrence avec Norrey pour la construction de l’eglise : c’est une légende moderne.
Le nom de Bretteville l’Orgueilleuse remonte au début du moyen-âge : le terme latin villa désigne un domaine, une propirété, tandis que Brette rapporte à la tribu des Britons/Bretons, on peut donc traduire par « le domaine du (ou des) Breton(s) ».
Quant à l’adjectif Orgueilleuse, on en retrouve des traces écrites dès le XIe siècle, notamment vers 1078 sous la forme « Orguillosa », ou encore « Orgueilouse » en 1297. Il s’agit d’un complément toponymique construit vraisemblablement à partir du mot celte ORG (hauteur) et du suffixe latin EUIL/ULUS pour désigner une « petite hauteur ». Cette appellation est à rapprocher du lieu-dit la Hogue, près de l’échangeur de la Corneille situé à l’ouest, où des fouilles ont permis de localiser l’ancien village, et dont le nom d’origine scandinave désigne une hauteur.
Au Moyen-Age, les religieux de l’abbaye St Etienne possédaient des terres à Bretteville l’Orgueilleuse suite à des donations, confirmées entre autres par Henri II, roi d’Angleterre, par l’évêque de Bayeux et par l’évêque de Rouen. Bretteville l’Orgueilleuse avait aussi son château fort, des écrits relatent sa visite en 1371.
Plus tard, en 1450, Charles VII fut reçu par Colin Perrotte, riche propriétaire. A leur tour, ses enfants reçurent François 1er. En 1760, Charles Jean Baptiste de Cairon était seigneur haut justicier de Bretteville l’Orgueilleuse et habitait le château de la Motte dont les frontons, ornés d’une couronne de baron, furent grattés pendant la révolution.
Plus proche de nous, Charles de GAULLE est une autre grande personnalité venue à Bretteville.
Notre commune est chef-lieu de canton depuis 201 4, mais le fut également durant la Révolution Française, de 1790 à novembre 1797.